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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 20:44

Dans le monde, sur les 6,4 milliards d’habitants, environ 850 millions souffrent de famine et de malnutrition, dont 9 millions dans les pays développés, 25 millions dans les pays en transition et 820 millions dans les pays en voie de développement. Dans les pays du Nord, une personne consomme en moyenne l’équivalent de 3380 kilocalories par jour, contre 2195 pour un habitant de pays en développement. 1,1 milliard d’individus vivent avec moins d’un dollar par jour et sont considérés comme très pauvres. L’Afrique Subsaharienne est la région de la planète la plus touchée par la sous-alimentation. Or, d’ici à 2050, il est estimé que la population mondiale augmentera de 2 à 3 milliards. En effet, on vit plus vieux et la mortalité infantile a fortement baissé. La médecine a fait d’énormes progrès et les conditions de vie (alimentation et hygiène) sont globalement meilleures. Cependant, une meilleure nutrition a un rôle majeur pour casser le cercle vicieux de la pauvreté. En effet, la famine et la malnutrition provoquant des anémies sont responsables d’une baisse du PIB de 1 à 2%. Cela a été testé en France au 18ème siècle ; une meilleure alimentation a eu un impact important sur la croissance économique. Alors, comment relever le défi de pouvoir nourrir une aussi importante population au 21ème siècle et dans le futur, alors qu’il est déjà difficile de nourrir équitablement les individus qui peuplent la planète à l’heure actuelle ? Pour espérer y arriver d’ici 2050, il faudrait augmenter la productivité de 125%. Il n’existe pas de solution miracle mais l’homme n’est pas non plus désarmé. Cependant, la répartition des sols et des hommes est très inégale suivant les régions du monde ; l’écart de productivité entre les pays varie de 1 à 500, et il va s’agir de produire plus avec moins, et même avec trois fois moins : moins de terre, moins d’eau et moins de biodiversité. Le changement climatique aura également un impact massif sur le secteur agricole, qui devra en même temps faire face à une crise énergétique liée au tarissement des réserves de pétrole. La chimie et la mécanisation devront laisser la place à la biologie et au « siècle du vivant ». Enfin, les règles du commerce international devront être redéfinies pour une participation globale plus équitable sur le marché mondial.

 

A l’heure actuelle, 12% de la superficie des terres émergées de la planète servent à l’agriculture, avec des différences considérables suivant les pays. Cette superficie ne va que très peu augmenter en comparaison de la hausse importante de la population mondiale. La superficie de terre cultivable par habitant ne cesse donc de diminuer. Elle était de 0,43 hectares pour une personne en 1960, elle est actuellement de 0,25 hectares et elle sera de 0,15 hectares en 2050. Alors que l’eau salée est très abondante sur notre planète « bleue », l’eau douce commence à manquer, et devient une denrée rare et chère. Cette eau, comme les terres, est inégalement répartie. On observe un tarissement des nappes phréatiques qui ont besoin de temps pour se renouveler. Avec la disparition des arbres et de la végétation, l’eau ruisselle plus vite et ne s’infiltre pas suffisamment dans la terre pour recharger les nappes souterraines. Avec la fonte accélérée des glaciers, des périodes de pénurie d’eau suivront les inondations provoquées par une arrivée importante et soudaine d’une grande quantité d’eau dans les lacs et rivières. De plus, à l’heure actuelle, l’eau douce est de plus en plus contaminée par les villes, les industries et l’agriculture qui ne prennent pas la précaution de traiter l’eau avant de la restituer dans la nature. Ainsi en France en 2004, 57% des eaux souterraines étaient polluées par des pesticides. Concernant la diversité biologique, la « biodiversité », les services vitaux qu’elle rend à l’humanité sont souvent sous-estimés, comme le nettoyage de l’eau, la stabilisation de l’atmosphère et la création de sols fertiles. Or, d’ici un demi-siècle, 15 à 37% des espèces pourraient avoir disparu de la planète. Cette réduction, accélérée par la déforestation et les diverses pollutions, menace sérieusement l’être humain et l’équilibre de la terre. Cependant, la Politique Agricole Commune (PAC) a beaucoup évolué depuis sa création dans les années 60 et intègre de plus en plus des aspects environnementaux et écologiques que les agriculteurs doivent respecter s’ils veulent continuer à percevoir leurs subventions. Au niveau climatique, les scientifiques estiment que la température moyenne de la planète va croître de 1,5 à 5,8°C et les mers monter de 10 à 90 centimètres au cours du siècle à venir. L’agriculture est en grande partie responsable de certains gaz à effets de serre qui sont à l’origine du réchauffement climatique. Si le climat change, les paysans devront revoir leurs méthodes de travail et de fortes migrations sont à prévoir. De plus, une hausse des températures entraînerait plus d’épidémies, notamment dans les zones chaudes et humides, où les contrôles sanitaires sont faibles, et où les animaux vivent près des habitations, dans des lieux où la densité de population est importante. 75% des maladies émergentes chez l’homme sont d’origine animale. L’agriculture mondiale devra donc prendre en compte ces paramètres : il y aura moins de surface cultivable disponible pour chaque habitant, l’eau douce deviendra une denrée rare à savoir gérer et économiser, la biodiversité diminuera à un rythme important, et les températures augmenteront.

 

De plus, la crise énergétique touchera également le secteur agricole. Les scientifiques estiment que les réserves de pétrole seront épuisées vers la moitié du 21ème siècle. Or le pétrole fournit 40% des besoins énergétiques de la planète. L’agriculture a besoin d’une importante énergie pour la production, acheminement et épandage des engrais, la mécanisation, le chauffage des serres et le transport des produits agricoles. Des solutions alternatives sont déjà mises en œuvre, comme l’éolien, le solaire et la géothermie. L’agriculture peut également produire de l’énergie avec les biocarburants mais qui restent contestés à l’heure actuelle. En effet, « manger ou conduire, il faut choisir » (p.100), et l’auteur explique que brûler dans les moteurs ce qui pourrait aider le reste du monde souffrant de famine, est une décision difficile à prendre. Ainsi l’agriculture devra relever deux défis : réduire sa consommation d’énergie et produire dans la mesure du possible de l’énergie. Concernant la mécanisation et la chimie, elles ont permis au cours des dernières décennies une hausse de productivité très forte. En effet, de 1950 à 2000 les rendements ont triplé en France pour le blé, le maïs et le riz. Cependant, ces deux méthodes ne sont pas à même de répondre au besoin de l’agriculture actuellement et pour le futur, d’autant que d’importants effets secondaires négatifs ont suivi leur utilisation. Les abus des grosses machines ont provoqué des tassements des terrains, ce qui diminue la productivité, et la chimie est allée trop loin, avec son quatuor engrais/herbicides/insecticides/fongicides (les trois derniers étant plus communément appelés pesticides ou phytosanitaires). La « révolution verte » qu’a permis la chimie en multipliant les rendements, a aussi conduit à une importante pollution et à l’augmentation associée des cancers. Une « révolution doublement verte » est donc actuellement nécessaire, conjuguant écologie et productivité. Alors que la première « révolution » « forçait » la nature par un recours massif à des intrants, la seconde l’ « accompagne » en recherchant un équilibre entre potentiel interne et apports extérieurs. L’agriculture biologique répond à ce souci de préservation de l’environnement, en limitant les résidus chimiques et en cherchant à économiser de l’énergie. En 2005, elle représentait 2% des récoltes en France. Ainsi, il n’y a plus de progrès à attendre de la chimie et de la mécanisation pour l’agriculture du futur. La solution semble résider dans la biologie, avec l’élaboration de plantes génétiquement modifiées dites OGM . Ces plantes sont créées par sélection et croisement génétique, et combinent le meilleur des plantes « parents ». Ainsi il est possible de rajouter à une plante des vitamines, des acides gras insaturés (oméga 3), des acides aminés essentiels, de réduire la quantité d’amidon, d’augmenter la résistance aux insectes, etc.… Dans le monde en 2007, 7,6% du milliard et demi de terres cultivées étaient des plantes OGM, dont 60% de soja. Les cultures OGM représentaient à cette période 30% des surfaces agricoles des U.S. Or, les effets secondaires des OGM n’ont pas été évalués sur du long terme et les dangers sur la santé pas suffisamment étudiés. Les militants anti-OGM considèrent que la notion d’espèce pourrait disparaître à cause des OGM et que des risques inconnus de mutation et transmutation sont présents. De plus, lorsqu’une plante OGM très résistante se lie à une mauvaise herbe, cela crée une super mauvaise herbe qui devient résistante elle-même et difficile à éradiquer. Ces nouvelles découvertes donnent une nouvelle puissance incroyable à l’homme, mais les règles d’utilisation seront-elles définies avec clairvoyance ? L’auteur considère que « l’humanité devrait se doter d’un organisme de définition de l’éthique et de confrontation des visions du monde » (p.178). De plus, la question des OGM est cause de conflits de voisinage chez les agriculteurs qui avaient au contraire fait preuve dans le passé d’une grande solidarité.

 

Les coopératives agricoles permettent en effet de la solidarité entre agriculteurs et une décentralisation des décisions au niveau de la petite production. Ces coopératives ont un poids social important. Au cours des années, elles ont développé des marques, des labels et des appellations d’origine contrôlées (AOC). La solidarité a été un facteur essentiel à la hausse de la productivité. Or, avec les conflits tournant notamment autour de la question des OGM, les paysans deviennent de plus en plus individualistes. Avec le temps leurs productions se rapprochent d’un fonctionnement du type entreprise privée. Si les coopératives disparaissaient, les grandes multinationales auraient quasiment tout le pouvoir dans le monde agricole. En France, la solidarité et les contrôles sanitaires (permettant de gagner la confiance du public), ont été les piliers du progrès. Dans le monde, de plus en plus de paysans ruinés ou qui désirent se rapprocher du monde urbain finissent dans les bidonvilles. En effet, avec la constante incertitude concernant les récoltes, les régions préfèrent la sécurité de s’approvisionner sur le marché mondial. De plus, l’accès à la terre n’étant pas la garantie de pouvoir manger correctement, la vie dans les bidonvilles offre un meilleur accès aux ressources alimentaires. Le constat est que l’on mange mieux dans les villes que dans les campagnes. Cependant, tel qu’il est actuellement, le marché mondial ne permet pas de nourrir durablement l’humanité. En ce sens, on peut se demander si le commerce international est un outil pour mieux nourrir, ou pour mieux affamer. L’OMC réclame la libéralisation du commerce. Mais un marché libre ne signifie pas nécessairement un marché équitable. De plus, avec la concurrence, seules les plus grandes entreprises resteraient et les petits producteurs ne pourraient participer. Le marché est déjà entre les mains d’un petit nombre de multinationales. Peu de coopératives ont résisté à la collaboration avec de grandes enseignes. Or le modèle économique dominant est celui du « client roi », et non du respect du fournisseur et du codéveloppement. Le but pour les grands groupes est de proposer des bas prix sur l’alimentation afin d’augmenter le pouvoir d’achat des citoyens et de les inciter à la consommation de produits générant de fortes marges et donc des bénéfices plus importants. Les grandes enseignes entraînent une standardisation et un appauvrissement des produits, et favorisent la mondialisation, mais ont également permis de réels progrès en matière de sécurité sanitaire. Mais pour éviter cette monopolisation du marché mondial, le défi démocratique est tout tracé : il va s’agir de mettre au point de nouvelles règles du jeu pour le commerce international. Le commerce équitable, qui représente 1‰ du marché mondial, ne pourra probablement pas changer à lui seul la dynamique du commerce dans le monde, mais a une valeur symbolique non négligeable. Il fait évoluer les mentalités en insistant sur le respect du producteur, ce qui entraîne un prix de vente des produits plus élevé. L’auteur explique que l’agriculture de l’Europe de l’Ouest restera dans le futur très florissante et efficace. L’Inde et la Chine devraient devenir de gros importateurs et exportateurs, derrière le Brésil et l’Argentine qui auraient la possibilité d’être les deux plus importants exportateurs de denrées agricoles – à un coût écologique élevé, avec la forte disparition de la forêt amazonienne. Quant à l’Afrique, malgré les efforts mis en œuvre, il est très probable qu’elle connaisse de plus en plus la faim au 21ème siècle.

 

L’ouvrage est très riche en informations et propose une vue globale sur la situation de l’agriculture mondiale au 21ème siècle. Le défi de pouvoir nourrir la population de la planète dans les années à venir semble assez difficile à relever, lorsque l’on considère tous les problèmes auxquels l’homme doit faire face. En ce sens, on a parfois l’impression d’un certain pessimisme de l’auteur derrière tous les chiffres et faits exposés. En effet, les solutions citées ne sont pas nombreuses et ne permettent pas vraiment d’entrevoir un meilleur futur. Il va falloir apprendre à produire plus avec beaucoup moins. Les surfaces cultivables disponibles sont quasiment toutes utilisées, l’eau douce manque et la biodiversité diminue à un rythme rapide. Le réchauffement de la planète est cependant un fait controversé par plusieurs scientifiques comme Douglas Hoyt, chercheur en physique et climatologie depuis plus de trente ans, qui considère que les prédictions de l’IPCC ne sont pas correctes et George Kukla, chercheur en paléoclimatologie à l’Université de Columbia, qui estime même que le monde devrait se préparer à un nouvel âge de glace . Mais ce qui est probable et commun à leurs résultats c’est que le climat risque de changer fortement au cours du siècle à venir, ce qui entraînerait une remise en question des méthodes agricoles, ainsi que des migrations, qui affecteraient la chaîne de production alimentaire. L’homme doit pouvoir en même temps gérer les effets secondaires liés à la chimie et à la mécanisation tout en continuant à augmenter la productivité des sols. De plus, l’inégalité des ressources suivant les pays n’est pas compensée par le commerce international qui renforce les différences et les difficultés. Quant à ce que permettent les OGM, les critiques sont importantes et les effets secondaires pourraient être pires que ceux liés à la pollution par les produits phytosanitaires. Bruno Parmentier a consacré tout un chapitre de son ouvrage aux solutions proposées par la biologie (OGM notamment) en matière d’agriculture. Or, ce chapitre se termine sur des doutes et appréhensions concernant les résultats de ces découvertes (« les conséquences pourront en être effroyables » p.178), ce qui n’est pas bien rassurant. D’un autre côté l’agriculture biologique n’a pas une place assez importante dans le livre, elle n’est abordée que rapidement en quelques pages. Or, d’après l’IFOAM , l’agriculture biologique serait la solution pour nourrir la planète de manière durable, tout en préservant et restaurant la qualité des sols. La postface à l’édition de 2009 met néanmoins plus en valeur « une nouvelle agriculture à haute intensité environnementale » consistant à « remplacer la plupart des apports artificiels par des apports naturels » (p.277). Concernant la crise énergétique, deux points de vue s’opposent, l’un considérant le pétrole comme une ressource fossile (théorie organique de l’origine du pétrole), et l’autre soutenant que le pétrole est une énergie renouvelable (théorie abiotique), créée régulièrement par la transformation et la remontée d’hydrocarbures contenus dans le manteau de la terre. Cette dernière théorie n’est cependant pas suffisamment claire, acceptée et unifiée à l’heure actuelle, mais si elle s’avérait juste, le problème de la crise énergétique n’aurait plus lieu d’être. Ainsi, Bruno Parmentier présente objectivement des faits et chiffres en citant ses sources, mais les choix de sujets traités et la manière dont il les expose, ont tendance à provoquer une appréhension et un certain pessimisme concernant le futur de la planète.

 

Bibliographie:

 

 Le livre « Nourrir l’humanité, les grands problèmes de l’agriculture mondiale au 21ème siècle » a été publié pour la première fois en 2007 par les éditions La Découverte. L’auteur, Bruno Parmentier, ingénieur des mines et économiste, est devenu directeur d’une école d’ingénieurs en agriculture après une carrière dans la presse et l’édition. Il a décidé d’écrire cet ouvrage après avoir beaucoup écouté, lu et observé sur la question de l’agriculture au 21ème siècle. Son livre est destiné au « citoyen de base » (p.18) et écrit en des termes simples, avec des chiffres particulièrement significatifs.

 

 

Liens internet :

http://www.ifoam.org/ http://www.warwickhughes.com/hoyt/climate-change.htm

http://www.helium.com/items/2125333-prepare-for-new-ice-age-now-says-top-paleoclimatologist http://aspofrance.viabloga.com/files/XC_Annexe4-originePetrole.pdf

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 07:36

Parce que se soigner naturellement c'est tout d'abord prendre soin de ce que l'on a dans l'assiette, il est important de comprendre le fonctionnement de l'agriculture dans le monde, du champ à l'assiette. Le film "Solutions Locales pour un Désordre Global" de Coline Serreau est disponible sur youtube (parties 1 à 8, qui s'affichent au fur et à mesure). Ce documentaire aide à comprendre comment prendre soin de sa santé, des générations futures, de la planète, et aide à faire des choix en matière d'alimentation - la première médecine, suivant Hippocrate. "Nous sommes ce que nous mangeons"...

 

 

 


 
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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 11:24

Restons zen. À l'heure où nous cherchons tous l'antidote à une crise financière mondiale qui commence à nous saper le moral, un petit pays continue d'opposer une philosophie du bien-être qui semble lui réussir. Au Bhoutan, 680 000 habitants seulement, on a définitivement abandonné l'indice de Produit national brut (PNB) au profit du très optimiste « Bonheur national brut » (BNB). Un concept inventé dans les années soixante-dix et qui reste toujours appliqué par le roi Jigme Khesar Namgyel Wangchuck âgé de 28 ans seulement. Le plus jeune souverain du monde, qui perpétue la mémoire de son père, n'a de cesse de rappeler la nécessité de poursuivre une croissance économique « responsable » et respectueuse de l'environnement. A la mi-septembre, en pleine panique boursière, son Premier ministre l'a encore rappelé devant l'Assemblée générale des Nations Unies en nous demandant de repenser nos valeurs. « Dans ce monde qui change si vite, si nous n'avons ni paix, ni sécurité, ni bonheur, nous n'avons rien ! Voilà l'essence du Bonheur national brut », souligne le roi qui nous invite à penser au-delà de nos simples biens matériels. Bien sûr, le discours porté par une idéologie très nationaliste frôle la langue de bois, surtout lorsque le même souverain réaffirme que 68 % des 670000 sujets du royaume sont heureux… N'empêche. Le Bhoutan, pas plus grand que la Suisse, s'en sort bien. Sa forte identité culturelle ne l'empêche pas d'afficher un taux de croissance de 8 %. Dans ce pays où on parle un dialecte tibétain, où il n'y a pas d'armée, où l'éducation et la santé sont gratuites, la spiritualité est une valeur plus sûre que le matérialisme. « Tant que vous avez assez d'argent pour dormir, manger ou vous habiller, que demander de plus », résumait, ces jours-ci, un habitant. On en est loin. J.-M.D.

 

Source: http://www.ladepeche.fr/article/2008/11/11/490420-Asie-Bhoutan-le-pays-du-bonheur-national-brut.html

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 06:46

Bonjour à tous,

 

Certaines grandes industries de plantes médicinales sur-exploitent des endroits intéressants de la planète, comme c'est le cas dans l'Himalaya. Cette sur-exploitation est bien entendu nuisible aux éco-systèmes et à l'environnement et ne s'inscrit pas dans un cadre de développement durable des régions. La sur-exploitation des ressources naturelles est l'une des grandes causes de problèmes environnementaux (et de conflits: guerres pour obtenir un territoire qui a une ressource intéressante, comme le pétrole). Je recherche plus de précisions sur le thème des plantes médicinales, le paradoxe étant qu'en exploitant mal une ressource censée soigner et apporter une amélioration et un ré-équilibre, on déséquilibre l'environnement, ce qui engendre plus de problèmes à l'échelle mondiale!

 

Si vous avez des liens ou des noms d'ouvrages traitant de ce sujet (industrie des plantes médicinales et problèmes environnementaux et écologiques), pouvez-vous m'en informer?

 

Je vous remercie!

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